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    Côte d’Ivoire/ Le CEA-MEM de l’INP-HB propose une nouvelle approche sociétale et éthique dans l’exploitation minière

Le centre d'excellence africain en mines et environnement minier (CEA-MEM) de l'INP-HB offre une nouvelle formation pour mieux gérer les activités minières

Yamoussoukro, 02 déc (AIP) - Le centre d’excellence africain en mines et environnement minier (CEA-MEM) de l'INP-HB de Yamoussoukro, innove en matière d’exploitation minière avec une nouvelle approche de «grande responsabilité sociétale», et une grande dimension «éthique» pour un impact positif sur le développement du niveau de vie des populations.

« Il s’agit d’une approche holistique, une vision intégrée à l’activité minière avec une grande rentabilité au profit de l’investisseur qui va assurer la durabilité de l’activité, que propose le Centre d’excellence dans son programme de nouvelles offres de formation pour mieux couvrir le domaine de l’activité minière, et le cycle de vie des mines », a précisé vendredi le coordonnateur du Centre, Pr Alphonse Yao, au cours d’un point de presse annonçant le lancement officiel des activités du CEA-MEM.

La vision, selon le Pr Yao, c’est de créer des mines avec une démarche holistique qui vise à intégrer l’activité minière de façon harmonieuse dans son cadre naturel, social et infrastructurel, de sorte que tous les matériaux qui sortiront des mines, soient valorisés, programmés et utilisés au profit de tous les programmes de développement d’infrastructures au niveau des populations au début, pendant l’activité minière, et à la fin de l’activité minière toujours dans le respect de l’environnement.

« C’est-à-dire la mine va participer au développement des populations locales et l’aménagement du territoire, en matière d’infrastructure. Notamment en procurant des matériaux pour la construction des routes bitumées ou non, et des matériaux pour la construction, notamment des briques en terre cuite puisque les mines vont sortir beaucoup matériaux argileux du sous-sol avant d’atteindre la roche dure », a expliqué le directeur de l’École supérieure des mines et géologies (ESMG).

Il a souligné que l’idée, c’est de faire en sorte qu’à la fin du cycle d’exploitation minière « on ne laisse pas un grand trou dans la nature qui ne servira à rien, mais que l’impact laissé soit peu visible et soit intégré à quelque chose de déjà réfléchi », de sorte que les anciennes mines puissent servir de lieu de plaisance, ou de retenue d’eau pour la population ou encore d’enfouissement technique.

« Nous tenons à être les leaders pour ce nouveau type de formation de sorte que l’ingénieur qui sort de l’INP-HB ait le profil qui inspire confiance, et que son utilisateur soit rassuré qu’il va gérer à profit les activités minières dans le respect de l’environnement et des communautés, et à faire également du CEA-MEM, le centre d’excellence de l’activité minière et de gestion de l’environnement en rapport avec les mines », a insisté le directeur de l’ESMG.

Le CEA-MEM a une vocation régionale et est le seul centre retenu par la Banque Mondiale en Afrique de l’Ouest. C’est un Centre de formation de qualité, qui réalise depuis février 2016 avec des élèves ingénieurs et doctorants de tous les pays francophones, de la recherche appliquée en partenariat avec les entreprises. Le centre se prépare à recevoir des laboratoires de langues pour la formation des étudiants non-francophones. Ses premiers spécialistes en ingénierie minière, exploitation et traitement des eaux et en hydrologie et de l’environnement achèvent leur formation l’année prochaine.

Cérémonie de lancement et premier comité de pilotage du CEA-MEM de l'INP-HB

Yamoussoukro, 07 déc (AIP) -La vocation régionale et africaine est affirmée depuis deux ans, à travers le recrutement de plusieurs étudiants de nationalité différente au centre d’excellence africaine en Mines et Environnement minier (CEA-MEM), a indiqué le directeur général de l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro, mercredi, lors de la cérémonie de lancement du premier comité de pilotage dudit centre. Selon le directeur général de l’INPHB, les étudiants ont été recrutés, pour cette année académique 2017-2018, dans neuf pays que sont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Conakry, le Mali, la Mauritanie, le Niger, la République centrafricaine et l’Union des Comores. « Conformément...

 

 

 

 

 

 

 


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